En esta ocasión, la editorial cartonera SinLicencia, liderada por el compañero Valdomir Rodríguez, se ha animado a preparar un libro con textos de poetas de Francia, Belgica, diferentes lugares de Amèrica Latina y Barcelona. Y la han traducido al francés y español, hecha con mucho amor y con grabados de Flora Bellouin.
Mañana celebramos un evento gratuito en el querido Parc de la Ciutadella, en el centro de Barcelona, compartiendo lecturas poética y charlas con poetas y la editorial . ¡Te esperamos! 🙂
Mientras tanto, ojalá te guste tanto como a mi la traducción de uno de mis últimos poemas en formato Poetry Slam, «Dime»
DIS-MOI
C’était quand ?
Dis-moi.
Que nous avons choisi de vivre infectés de silences incommodes.
Dis-moi quand est-ce
que la voix du brouhaha
aveugle les bouches, fait taire les yeux
et que tous aveugles
nous allumons la télé et crions BUUUUUUUUUUUUUUUUT ?
Je deviens muette
et te regarde, depuis le corner,
avec un jeu bien ouvert
désirant provoquer un hors rêve à tes habitudes
Non, pas besoin d’un tacle.
Parce que le miracle de la vie
va et vient, s’en va
s’échappe à chaque heure
s’éloignant du centre et… Dehors !!!
Uuuuix !
Que c’est émouvant de voir se passer ma vie depuis les gradins !
Dis moi quand est-ce
que nous avons décidé de vivre infectés de silences bruyants, collectifs
qui à force de ne pas dire, ne disent rien,
qui occupent autant qu’ils pèsent,
qui pèsent autant qu’ils pensent.
Et plus de pression supporte un corps,
plus sa température augmente
… et moi j’éclate de chaleur
dans ce cimetière de défenseurs
qui aplanissent la pelouse avec du ciment de neurones
Chacune,
unie 10 000 fois à 10 000 opportunités
se réduit et lance un « Bon, est passé un jour de plus ! »
Dis-moi quand est-ce
que nous avons acheté des silences de fringues,
coiffures claustrophobes et colliers si jolis,
Qu’à 30 ans mes pieds souffrent :
ils sont si hauts les talons qui soutiennent mon âme.
Parfois je sens les craintes clouées, cette boucle bon marché
d’un soutien-gorge mal acheté
qu’en plus je n’ai pas choisi.
Dis-moi, que fais-je de ce bruit
s’il y en a tant qu’il n’y a plus d’espace ni de temps.
Moi, que sais-je et je te le dis
c’est que je porte en moi un stade
où ne tiennent ni l’ennui ni le droit à l’oubli
que je me trompe, oui.
Et j’apprends à pardonner
Et que mes pas sont des piliers
que mes ruines sont des trésors
et l’instant où je te regarde est une rencontre irremplaçable
que je ne pense pas me perdre,
Je te jure que les promesses qui te barrèrent le chemin
ne sont déjà plus si importantes
et que coude à coude,
ENSEMBLE, équipe,
ENSEMBLE, gagnons le match!
Traducción del texto original gracias a Valdomir Rodriguez.